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La marche en ville, grande oubliée des politiques publiques ?

par Sébastien Fournier
Une rue à Montreuil
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Les piétions ont dorénavant leur manifestation. Le collectif Place aux piétons (la Fédération française de la randonnée pédestre, Rue de l’avenir et 60 millions de piétons) organise à Marseille ce vendredi les premières assises nationales de la marche en ville. Un événement soutenu par le ministère de la Transition écologique et le ministère des Sports. L’objectif est de « partager expériences et interrogations pour imaginer la ville saine, propre et sûre où le piéton aura sa place ». Les organisateurs espèrent un grand plan marche national, considérant que la marche à pied est la grande oubliée des politiques publiques de mobilité. Alors même qu’elle présente des bienfaits pour la santé, la marche peut également être une réponse aux problèmes de congestion et de pollution.

Les déplacements à pied sont répandus dans les grandes villes. Ils concernaient plus d’un déplacement sur quatre en 2019 dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, selon une enquête du ministère de la Transition écologique. Pourtant l’environnement n’y est pas toujours favorable, comme en témoignent les résultats d’une grande consultation lancée par Place aux piétons. Les grandes villes obtiennent une note variant de 8,2 à 9,5 sur 20. Si les villes de Besançon, Caen, Dijon, Le Havre, Metz et Strasbourg sont les moins mal notées, Marseille figure en toute dernière place. « La ville a accumulé un sacré retard en matière de cheminement piéton », dénonce Martine Bigot de l’association 60 millions de piétons. En choisissant la cité phocéenne pour accueillir ces premières assises, les organisateurs espèrent faire bouger les lignes.

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