Malgré la crise, la grande majorité des dirigeants estiment que les entreprises françaises s’en sortent mieux que prévu selon une enquête Opinion Way réalisée auprès d’eux. Et pour améliorer la situation économique du pays, ils vantent le « made in France ». La relocalisation industrielle n’est pas toujours simple à opérer mais elle progresse dans les esprits.
Les patrons français ont le moral malgré l’interminable crise due au Covid-19. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Opinion Way pour l‘agence de communication et marketing Insign auprès des dirigeants des entreprises françaises*. Alors que la pandémie touche particulièrement l’économie, les trois quarts des dirigeants interrogés considèrent qu’ils s’en sortent mieux que prévu. En outre, ils sont confiants en l’avenir. Si les entreprises résistent, c’est grâce, selon eux, à leur capacité à produire des produits de bonne qualité et, dans une moindre mesure, à l’implication des salariés. Mais face à cet optimisme, ils pointent certaines fragilités. En ligne de mire, la complexité de la loi Travail, citée par 67 % d’entre eux, et le niveau élevé des prix (44 %) qui peuvent menacer la bonne santé des entreprises.
Le « made in France » plébiscité
Pour améliorer la situation économique, 86 % des dirigeants avancent la relocalisation industrielle sur le territoire national. Ils sont d’ailleurs partagés sur les efforts que déploie l’Etat sur le sujet depuis le début de la pandémie. Seulement 56 % d’entre eux considèrent qu’il met tout en œuvre pour les aider. Selon eux, la relocalisation leur permettrait de faire des économies substantielles sur la logistique notamment mais aussi de créer des emplois. 38 % des dirigeants estiment par ailleurs que ce serait un moyen de valoriser le savoir-faire français.
Cette enquête montre aussi que la crise accélère le « made in France ». 40 % des chefs d’entreprises affirment avoir commencé à relocaliser leurs activités en France et 32 % déclarent faire plus appel aujourd’hui à des fournisseurs français. A noter, 52 % d’entre eux précisent qu’ils n’ont pas attendu la crise pour commencer à rapatrier leurs activités en France.
* Enquête réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 102 dirigeants d’entreprises de plus de 50 salariés entre le 6 et 15 janvier 2021.
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