Et un de plus ! La métropole européenne de Lille a conclu son Contrat de relance et de transition écologique (CRTE). Il a été signé par son président Damien Castelain et Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, lundi 20 septembre. Ce type de contrat est décliné partout sur le territoire dans le cadre de France relance. Il est supposé apporter une réponse contra-cyclique au choc économique et social induit par la crise sanitaire, et amorcer la mutation vers un modèle de développement résiliant.
Le CRTE de la quatrième métropole de France est centré, sans surprise, sur la transition énergétique du territoire, dans le cadre de son Plan climat air énergie territorial. Le contrat prévoit d’améliorer la performance énergétique et environnementale du bâti résidentiel et tertiaire, de préserver la ressource en eau et la biodiversité, de réduire la demande en énergie, de limiter l’artificialisation des sols, et de développer les mobilités actives et les transports collectifs.
Un autre axe concerne la compétitivité et l’emploi : la métropole veut soutenir ses entreprises, sauvegarder l’emploi, notamment des jeunes, et anticiper les mutations économiques.
Enfin une dernière orientation concerne la cohésion territoriale et sociale. L’État et la métropole s’engagent à améliorer les équilibres territoriaux en soutenant la relance et l’investissement au sein du bloc communal, à prévenir et lutter contre la pauvreté et favoriser l’inclusion numérique et la digitalisation de l’action publique.
Le volume d’investissement prévisionnel est de 472,9 millions d’euros sur la période 2021-2026, dont 223,5 M€ de crédits portés par la métropole.
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