Le premier train TER hybride diesel/électrique/batterie sera sur les rails en 2021. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé le 3 décembre le constructeur Alstom et la SNCF.
L’idée est de remplacer la moitié des moteurs diesel d’un TER Regiolis par un système de stockage d’énergie composé de batteries lithium-ion. Cela permettra de combiner, en fonction des situations, l’alimentation électrique par caténaire, la mise en route des moteurs thermiques et l’utilisation de l’énergie stockée dans les batteries, par exemple lors d’arrêts prolongés en gare.
Les essais se dérouleront dans le courant de l’année 2021 et « l’expérimentation se poursuivra en service commercial à partir de 2022 pour valider en conditions réelles les fonctionnalités et les performances de la solution, dans la perspective de son déploiement en série », écrivent les deux entreprises dans un communiqué commun.
« Le ferroviaire est déjà un mode qui émet peu de CO2, il sera bientôt encore meilleur grâce au TER hybride », commente Carole Desnost, directrice de l’innovation et de la recherche à la SNCF. Mais la solution devrait de toute façon être temporaire puisque le groupe entend sortir du diesel d’ici 2035.