L’État lance un appel aux collectivités locales qui voudraient disposer de conseils et d’outils pour éviter l’accumulation de logements inoccupés, a annoncé hier le ministère du Logement, un an après le lancement d’un plan sur le sujet.
Selon l’Insee, la part des logements vacants a augmenté depuis trente ans à travers le pays. Ils sont surtout présents dans les campagnes et les petites villes, mais leur proportion augmente aussi dans les zones tendues, principalement les grandes agglomérations, où la demande est la plus forte pour se loger.
La majeure partie des logements vacants ne le sont pas longtemps dans ces grandes villes, par exemple parce qu’ils sont loués à des étudiants avec un fort roulement, mais d’autres le restent dans la durée. Ce sont ces derniers qui font l’objet des attentions du gouvernement.
Celui-ci avait annoncé début 2020 un plan anti-logements vacants, plutôt axé sur les incitations et l’information des propriétaires que sur des mesures contraignantes, comme des réquisitions.
Il passait notamment par la mise en place d’une carte des logements vacants pour mieux en saisir les raisons.
Cette cartographie fait partie des mesures proposées dans le cadre de l’accompagnement annoncé mercredi pour les élus locaux. Si leur candidature, à déposer avant le 12 février, est retenue, ils auront accès à ces données.
En outre, ils bénéficieront d’outils numériques pour « repérer, contacter et convaincre les propriétaires de logements vacants et suivre la remise sur le marché des logements vacants ».