Le président du Conseil régional Provence-Alpes côte d’Azur, briguera-t-il la mairie Marseille ? A un peu plus d’un an des élections municipales, en mars 2026, Renaud Muselier, a livré quelques pistes aux journalistes, réunis en nombre le 23 janvier à l’Hôtel de Région, pour la cérémonie des vœux à la presse.
Par Natalie Bureau du Colombier
Rappelant le contexte d’instabilité à l’échelle nationale et internationale, surtout depuis l’accession de Donald Trump à la Maison Blanche, le président du Conseil régional Provence-Alpes Côte d’Azur a rappelé l’importance des collectivités territoriales et de leur proximité avec les citoyens.
À plus d’un an des municipales, les têtes de liste ne sont pas encore dévoilées, mais chacun y va de sa petite phrase. « Plus on est proche du terrain, moins les extrêmes gagnent. Je n’ai pas de problème avec Martine Vassal, nous travaillons main dans la main. Elle souhaite être réélue à la présidence de la Métropole Aix-Marseille. Le match est compliqué, il faut amener de la stabilité », a détaillé le président de la Région Sud, Renaud Muselier, tout en rappelant avoir été candidat six fois à la mairie de Marseille.
Les JO d’hiver 2030
Revenant sur sa « candidature à la candidature » dans les 6e et 8e arrondissements de la ville annoncée en décembre dernier, l’élu de droite a expliqué que « personne ne pouvait gagner dans les cinq secteurs » tout en adressant un tacle au maire Benoît Payan (qui avait succédé à Michèle Rubirola en décembre 2020) : « Il va se présenter où ? » avant de lâcher un laconique et énigmatique : « Je ne suis pas sortant et même pas entrant, je suis là, je suis bien ».
Au-delà des échéances électorales, un autre défi majeur attend la Région Sud : l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030. « La Coupe du monde de rugby a rapporté 400 M€, le Tour de France 20 M€, les JO Paris 2024 200 M€ au territoire régional », s’est félicité Renaud Muselier.
Dans les jours à venir, il va installer à Marseille le siège de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) et va s‘atteler à investir dans les infrastructures de transport ferroviaire pour mettre Briançon à 3h30 de Marseille. 2025 sera marquée par la poursuite de l’ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires régionales entamée en 2024 et par l’augmentation de la fréquence des trains express régionaux.
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