En matière de mobilité urbaine, le Réseau Action Climat, UNICEF France et Greenpeace France distribuent les bons points. Et les mauvais. Les trois organisations ont adressé, non sans malice, des cartes de transport à 12 maires de grandes villes*. Celles-ci reflètent l’ambition des élus et, précisément, leur engagement contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre.
Globalement, les auteurs soulignent la multiplication des mesures prises dans ces 12 villes en faveur du développement du vélo et de l’amélioration des services de transport. Les maires de Paris, Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Montpellier se distinguent par leur volonté d’investir plus de 25 euros par habitant et par an en faveur du vélo. Ceux de Lille, Rennes, Lyon ou Grenoble doivent encore préciser les montants qu’ils souhaitent allouer. Les retardataires en la matière sont Marseille, Toulouse et Nice, indiquent les trois organisations.
Selon elles, la réduction de la place des véhicules les plus polluants est bien trop timide. Seule Paris s’est à ce jour engagée vers une sortie progressive du diesel puis de l’essence. Les villes de Grenoble et de Lyon – Strasbourg, Lille et Toulouse à par- tir de 2021 – disposent d’une zone à faibles émissions qui gagnerait à être renforcée. Marseille et Montpellier, particulièrement concernées par la pollution de l’air, accusent un retard important. À Nice, aucun projet n’a été présenté, notent les organisations.
*Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse.